vendredi, octobre 11, 2024
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    «Existe-t-il une forme de démocratie adaptée au contexte multiculturel africain ?

    « L’Afrique et la Démocratie. Quel modèle pour une Afrique souveraine, apaisée et prospère ? ».

    C’est le thème choisi par les membres du Colloque des Peuples Africains sur la Démocratie en Afrique (COPADA 2024), qui aura lieu du 9 au 13 décembre à l’Hôtel Ivoire à Abidjan (Côte d’ivoire) organisé par l’I.P. P (Initiative Pour la Paix) dont le président est KKS (Konan Kouadio Siméon).

    L’initiateur de ce projet multiplie les rencontres préparatoires avec des membres de la société civile de différents pays africains et des personnes ressources issues de la diaspora pour réfléchir à la question du modèle démocratique sur lequel nos ainés planchent depuis plus d’une soixantaine d’années. Une urgence à laquelle on intègrerait davantage nos réalités socio-culturelles et traditionnelles.

    L’Afrique en véritable jardin d’Eden se doit de réfléchir, d’échanger mais aussi de partager avec ses peuples. A l’image des évènements récents survenus au Sénégal, la jeunesse africaine doit se mobiliser davantage afin de faire entendre sa voix aux quatre coins du monde. La peur, la soumission et le misérabilisme n’est plus de mise.

    L’ère est à la prise de responsabilité, la réflexion et « l’expression assumée » de la confiance en soi des personnes ressource africaines qui aspirent à changer le cours de l’histoire des peuples africains.

    A cet effet, une rencontre autour du modèle démocratique africain depuis une soixantaine d’années et l’urgence d’un système qui intègre davantage les réalités socioculturelles et traditionnelles du berceau de l’humanité est en cours. L’initiateur du projet Siméon KONAN KPUADIO (KKS) multiplie des réunions préparatoires à Paris ou la Cellule de Coordination Europe vient d’être crée.

    A la question : « Peut-on continuer, en l’état, la pratique de la démocratie en Afrique plus de 60 ans après les indépendances ? ».

    Plus qu’une question, c’est un sujet d’échanges, de réflexion et de partage, qui s’impose, au vu du constat dressé par le président du COPADA Monsieur Siméon Konan Kouadio, en guise d’introduction lors de la toute première réunion préparatoire du Colloque, à Paris.

    « Les pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (Oua) devenue Union africaine (Ua), ont caressé le rêve d’une Afrique indépendante, libre et unifiée. Malheureusement, 60 ans après les indépendances, il n’en est rien. Au contraire ».

    Situation d’autant plus regrettable que Siméon Konan Kouadio s’est investi personnellement en essayant de mobiliser des chefs d’État africains pour voir comment aborder le sujet et entrevoir une nouvelle donne : « Candidat à deux reprises à la présidence de la République en Côte d’Ivoire, j’ai rencontré des hommes politiques du continent pour voir ce qu’il y a lieu de faire, en vain », indique-t-il.

    Alors, il a décidé de reprendre son bâton de pèlerin, pour aller à la rencontre des Africains, tant sur le continent qu’en dehors, pour organiser la réflexion.

    Mise en place d’une Coordination en Europe.

    « J’étais à Paris, il y a sept mois. Je suis revenu pour mettre sur pied une Cellule de Coordination Européenne, en identifiant les personnes-ressources africaines ou amies de l’Afrique », a expliqué le président KKS, dévoilant au passage que le président Obasanjo du Nigéria est le parrain de cette initiative, avant de nous partager la réaction qu’il a eue lorsqu’il lui a fait part du projet qu’il s’apprêtait à lancer :

    « Il m’a dit que c’est une excellente chose », rapporte M. Kouadio Konan poursuivant qu’il a aussitôt ajouté : « C’est une guerre que vous livrez. Dans tous les cas, tôt ou tard, il faut la livrer ».

    Les premières rencontres à ce propos, à Paris et à Bruxelles, ont consisté en « la mise en place d’une coordination Europe » composée de personnes-ressources africaines, pour ce colloque. Pour ce faire, toutes les compétences sont les bienvenues dès lors qu’elles s’inscrivent dans la démarche de promotion du panafricanisme dans le sens où l’entendaient les pères défenseurs de l’esprit d’une Afrique unie.

    Un idéal qui reste à réaliser. Le morcellement du berceau de l’humanité et creuset des civilisations, au moment où l’Afrique en a le plus besoin pour peser de tout son poids, et pas seulement démographique, sur les grandes préoccupations à l’échelle mondiale, n’est certainement pas la meilleure chose pour le milliard et 300 millions d’habitants dont regorge cette aire géographique.

    Le Colloque des Peuples Africains sur la Démocratie en Afrique (COPADA) « L’Afrique et Démocratie. Quel modèle pour une Afrique souveraine, apaisée et prospère », du 9 au 13 décembre 2024, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, s’annonce déjà palpitant.

    A vos agendas !

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