vendredi, octobre 11, 2024
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    Wassim Soubra, « Bach à Beyrouth ».

    Sa musique est un dialogue universel à la portée de n’importe quel cœur.

    Fluide et frémissante d’humanité, on dit d’elle qu’elle vous emporte dans « le pays de tous les possibles ».

    Quand l’innovation et la volupté s’accordent ; il n’y a plus aucune place pour la musique d’ascenseur !

    Pour ceux qui auraient loupé son dernier concert à Paris, nous avons décidé de vous parler aujourd’hui d’un immense artiste : Wassim Soubra.

    Pianiste et compositeur libanais établi à Paris, Wassim Soubra est né à Beyrouth.

    Il est à l’origine l’opéra ‘Les jardins d’Adonis’ dont il choisira de faire la première présentation mondiale à l’UNESCO.

    Enfant, il était fasciné par les mythes et son père a beaucoup contribué à développer son imaginaire.

    C’est depuis cette tendre période, qu’il compose des œuvres sereines d’inspirations multiples qui font une généreuse part à l’orient.

    Démarche complètement à l’écoute du monde et de l’univers, même le ciel refuse d’être une limite à sa créativité.

    Sa rencontre avec la musique classique occidentale se passe autour du piano PLEYEL familial dont sa maman fut l’une des premières détentrices au Liban.

    C’est à force d’écouter le jeu de sa mère qu’à l’âge de six ans, il commencera l’apprentissage de cet instrument.

    La guerre éclate au Liban en 1974. Il décide de partir et, se donnera tout entier à la musique.

    A 18 ans, il s’envole donc de son pays pour la France puis, les Etats-Unis où il suivra l’enseignement du Boston Conservatory of Music.

    Lieu ou naîtra sa fascination assumée pour les sonates de Bach et Chopin. Cependant la véritable révélation du piano se joue pour Wassim à l’Ecole Normale de Musique de Paris grâce à Madame Antoinette Vassal, son professeur.

    C’est par la danse qu’il vient à la composition, notamment, par le biais des rencontres avec les chorégraphes Larry Leong et Carolyn Carlson. Impact décisif de son parcours, qui lui permet en accompagnant les danseurs, de tenter d’intégrer le travail du corps dans le jeu pianistique.

    En 2006, il forme le trio Rhéa avec Vasken Solakian et le percussionniste Souleymane Mbodj. Suivra la sortie de l’album « Bach à Beyrouth ».

    Le New-Morning, l’Européen et, Le Café de la Danse l’accueillent à bras ouverts.

    Et, comme un bonheur n’arrive jamais seul : il renouvèle son flirt avec le succès avec l’album « Sonates Orientales » et l’inattendue « Dunes » dont la version revisitée sera cette fois ci, en duo avec la voix de la chanteuse canadienne de jazz, Sienna Dahlen. Successions de trois univers différents !

    D’autres scènes prestigieuses réservent leurs espaces, rien que pour lui. Paris, Londres, Rome, Bruxelles ; Montréal et Beyrouth (sa ville natale) seront les théâtres dans lesquels « le fils de son inspiration naturelle » prendra toute sa dimension artistique. Wassim Soubra en parle avec des mots qui viennent de la profondeur de ses racines : il dit « utiliser les règles de la composition occidentale pour raconter une histoire orientale ».

    Bach et Chopin représentent sa signature mais aussi sa langue, la seule qu’il maîtrise dit-il ! Tous les connaisseurs s’accordent sur son jeu mécanique teinté d’une esthétique puriste de sa musique ; qui dégage à chaque instant une énergie positive.

    Elle vous invite en toute intimité dans des silences et des échos, des accords qui dévoilent toute l’expressivité de son jeu.

    Portrait : Wassim Soubra

    Instruments : Piano

    Genre : Musique classique Musique orientale

    Région : Liban

    En écoute sur youtube :

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