vendredi, octobre 11, 2024
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    La maladie de Crohn.

    (Première partie 1/4).

    On a longtemps pensé que le stress pouvait déclencher des crises. Cependant, les études réalisées jusqu’à présent, tendent à réfuter cette hypothèse.

    Cette maladie inflammatoire chronique du système digestif doit son nom à celui qui l’a décrite pour la première fois en 1932 le chirurgien américain Burril B. Crohn.  

    Elle se manifeste principalement par des crises de douleurs abdominales et de diarrhée, qui peuvent durer plusieurs semaines ou plusieurs mois. Fatigue, perte de poids et même dénutrition peuvent survenir si elle n’est pas prise en charge correctement avec des traitements à l’appui.

    Il existe selon certains cas, des symptômes non digestifs, qui touchent la peau, les articulations et même les yeux. Sur plusieurs aspects, elle peut être confondue à une autre maladie inflammatoire fréquente de l’intestin : la colite ulcéreuse. Les médecins ont d’ailleurs recours pour les distinguer à différents critères.

    Il est établi que la colite ulcéreuse ne touche qu’un segment délimité du rectum et, du côlon. En revanche, la maladie de Crohn peut atteindre d’autres parties du tube digestif, de la bouche aux intestins en laissant parfois des zones saines. Dans certains cas il est impossible de les distinguer ; on parlera alors d’affection « colite indéterminée ». La première patiente avec laquelle j’ai échangé sur le sujet m’indique qu’elle a 20 cm du bout de son intestin abîmé et qu’actuellement elle est sous traitement à base de PENTASA. 

    Quoiqu’elle soit une inflammation du tube digestif allant de la bouche jusqu’à l’anus, le plus souvent, la maladie de Crohn s’installe à la jonction de l’intestin grêle et du côlon (gros intestin). Ce traitement nécessite une surveillance particulière par rapport aux effets secondaires possibles et, leur impact négatif sur les reins.

    Il y a une période durant laquelle cette patiente a été mise sous corticoïdes. Elle insiste d’ailleurs ; sur les effets secondaires de certains traitements. Elle a expérimenté les chutes de cheveux, les nausées mais aussi l’interdiction de s’exposer au soleil.  Elle se sent beaucoup mieux avec son nouveau traitement « UMOREL » qui est alterné avec une perfusion tous les 15 jours.

    Il faut faire attention avec certains traitements dit-elle car les médecins craignent souvent que la maladie évolue en pancréatite aiguë. De ce fait, ils sont très précautionneux lorsqu’ils proposent certaines solutions médicales. Une phrase revient souvent, selon les patientes interviewées à ce propos : elle est invisible ! Elle met sur les nerfs (du fait des douleurs ressenties).

    La plupart de ces personnes affirment que c’est un réel changement de vie au niveau social. L’une d’entre elles me disait qu’elle est souvent sujette à des coups de pompe, de très grandes fatigues, des maux de ventre, des spasmes et, aussi des poussées de diarrhée sans compter les douleurs aux articulations.

    C’est une maladie très lourde à porter selon son niveau d’évolution. Au niveau de l’alimentation, les douleurs sont telles qu’on craint de manger.

    C’est par la connaissance de sa maladie que l’on arrive à comprendre et à se faire soi-même son régime alimentaire.

    Bien sûr au début, il y a des interdictions basiques conseillées par les médecins. Dans son cas, par exemple le médecin lui avait strictement interdit les fruits et les légumes.

    Avec le temps, elle a appris à déceler les aliments qu’elle pouvait supporter comme ; les tomates, la banane et, selon les périodes ; les pêches, les oranges cependant, les petits pois, les flageolets ne passent pas du tout disait-elle. Dans son cas, il s’agit d’une hérédité, sa grand-mère en était atteinte. On lui a coupé une partie de l’intestin à un moment donné pour lui poser une poche.

    La maladie peut évoluer dans ce cas vers un cancer de l’intestin, ce ne fut pas son cas et, elle est décédée d’une tout autre cause.

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