samedi, août 23, 2025
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    Pourquoi certaines personnes choisissent-elles de blesser, d’humilier ou de manipuler les autres?

    Question formulée par un followers sur TIK TOK.

    La méchanceté, définie comme la volonté consciente de nuire à autrui, suscite à la fois rejet et interrogation.

    Pourquoi certaines personnes choisissent-elles de blesser, d’humilier ou de manipuler les autres ?

    Derrière de nombreux comportements méchants se cache une forme de mal-être : souffrance psychique, solitude, frustration, ou traumatisme. Peut-on alors considérer que cette souffrance personnelle justifie la méchanceté ? Si le mal-être peut parfois expliquer certains comportements négatifs, il ne saurait les rendre moralement acceptables. Il faut donc distinguer l’explication psychologique d’un acte de sa justification éthique.

    I. Le mal-être peut expliquer certains comportements méchants ?

    Il est indéniable que la méchanceté est parfois le fruit d’une grande souffrance intérieure. En psychologie, on observe que certaines personnes blessées développent des mécanismes de défense agressifs. L’agressivité devient alors une manière de masquer la peur, le manque de confiance ou l’estime de soi abîmée. Par exemple, un individu constamment rabaissé dans son enfance peut reproduire, à l’âge adulte, une attitude humiliante envers les autres. De même, dans Les Misérables de Victor Hugo, le personnage de Javert incarne une dureté implacable, mais cette rigidité morale trouve ses racines dans un mal-être profond, lié à son passé difficile et à sa vision manichéenne du monde.

    II. Mais cette explication ne suffit pas à justifier la méchanceté ?

    Comprendre ne signifie pas excuser.

    Même si un comportement méchant trouve son origine dans la souffrance, cela ne le rend pas acceptable d’un point de vue moral. La société repose sur des règles éthiques qui imposent à chacun de ne pas faire de tort à autrui, même en cas de détresse personnelle.

    Le film Joker (2019) illustre bien cette ambiguïté : le héros, Arthur Fleck, devient violent après avoir été rejeté et humilié. Son mal-être est bouleversant, mais ses actes restent condamnables. La responsabilité individuelle implique de ne pas faire de sa douleur une arme contre les autres. Le mal-être peut être une circonstance atténuante, mais non une excuse.

    III. Vers une posture plus juste : comprendre sans tolérer

    Face à la méchanceté, il est possible d’adopter une attitude équilibrée : la compréhension sans complaisance. Il faut chercher à comprendre d’où vient la souffrance d’une personne, non pour excuser ses actes, mais pour éviter qu’ils ne se reproduisent. Cela suppose d’avoir une approche plus humaine, fondée sur l’écoute et la prévention, tout en posant des limites claires. La compassion envers ceux qui souffrent ne doit jamais se transformer en tolérance envers ceux qui font souffrir.

    Conclusion

    La méchanceté peut donc être, dans certains cas, le symptôme d’un profond mal-être. Cette souffrance peut expliquer un comportement cruel, mais elle ne le justifie pas moralement. Il est important de comprendre l’origine de la méchanceté, non pour la tolérer, mais pour mieux la prévenir et y répondre avec justice et humanité. Car souffrir ne donne pas le droit de faire souffrir.

    Par : Islama Christa, Enfant des Étoiles.

    Je suis ISLAMA CHRISTA et ma devise est : LOVE IS ALL.

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