Bonjour à tous,
Aujourd’hui, je vais vous parler d’une question aussi humaine que complexe :
Est-ce que la méchanceté peut être justifiée par le mal-être ?
On connaît tous des personnes méchantes : des gens qui rabaissent, qui humilient, ou qui cherchent à blesser. Et souvent, on découvre que derrière ces comportements, il y a de la souffrance. Des blessures d’enfance, de la solitude, un manque d’estime de soi… Alors on se demande : est-ce que cette souffrance rend leur méchanceté plus excusable ? Est-ce qu’on peut la comprendre, voire la justifier ?
Je vais tenter d’y répondre en trois parties :
D’abord, en montrant que le mal-être peut expliquer la méchanceté.
Ensuite, qu’il ne la justifie pas moralement.
Et enfin, qu’il faut apprendre à comprendre sans tolérer.
I. Le mal-être peut expliquer certains comportements méchants
La psychologie nous apprend que certaines personnes deviennent méchantes parce qu’elles souffrent. Ce n’est pas une excuse, mais une explication.
Par exemple, une personne qui a grandi dans un environnement violent peut penser que blesser les autres est normal ou nécessaire pour se défendre. Elle a parfois du mal à exprimer autrement ses émotions.
Dans la littérature, on voit ça aussi. Dans Les Misérables de Victor Hugo, le personnage de Javert est dur, inflexible. Mais il agit ainsi parce qu’il est en conflit avec lui-même, coincé dans une vision rigide du bien et du mal. Son comportement vient d’un mal-être intérieur.
II. Mais cette souffrance ne justifie pas la méchanceté
Même si on comprend d’où vient un comportement méchant, cela ne veut pas dire qu’on peut l’accepter moralement.
La société fonctionne sur des règles qui protègent les autres.
On ne peut pas dire : « Je souffre, donc j’ai le droit d’être cruel. » Sinon, chacun pourrait faire du mal en toute impunité.
Prenons l’exemple du film Joker (2019).
Le personnage principal, Arthur, est rejeté par la société. Il devient violent. On comprend sa douleur, mais ses actes — notamment les meurtres qu’il commet — restent injustifiables. La souffrance n’excuse pas tout.
III. Comprendre la méchanceté sans la tolérer
Il faut donc trouver un équilibre.
Comprendre le mal-être des gens, oui.
Mais cela ne veut pas dire tout accepter.
Face à une personne méchante, on peut essayer de l’écouter, de voir si elle va mal. Mais il faut aussi poser des limites. La compassion ne doit pas nous rendre faibles ou aveugles.
En aidant les personnes à sortir de leur souffrance, on peut peut-être éviter que cette méchanceté ne se reproduise. C’est là que la compréhension devient utile, sans pour autant devenir une excuse.
Conclusion
Pour conclure, je dirais ceci : le mal-être peut expliquer la méchanceté, mais il ne la justifie pas. Nous devons chercher à comprendre les causes profondes des comportements blessants, tout en maintenant une exigence morale claire : la souffrance ne donne pas le droit de faire souffrir les autres.
Par : Islama Christa, Enfant des Étoiles.
Je suis ISLAMA CHRISTA et ma devise est : LOVE IS ALL.
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