Il existe au monde des artistes que l’on ne peut, en aucun cas, classer dans une catégorie. Alexandre Chassagnac en est l’exemple parfait. Qui ne connait pas cet enfant de Castillon la Bataille ? Cette commune en Gironde au cœur d’un terroir viticole, situé à 13 km de Saint-Emilion juste aux frontières du département de la Dordogne. Un endroit recommandé avec entrain, pour de belles balades au fil de l’eau, par Jacques BREILLAT maire de la commune qui s’accorde, avec de fiers habitants; pour vous donner l’envie d’y passer quelques jours de détente…
Une commune dont la richesse historique est précieusement entretenue par Jean RICHEBÉ et Maurice FRIOT, Président du GRHESAC le Groupement de Recherche Historique Et de Sauvetage Archéologique du Castillonnais.
En tous cas, une chose est certaine, pour ce digne fils du terroir Girondin et; « fils de boulanger » à de tous temps, toujours chanté, quelles que soient les casquettes, tour à tour endossées, tout au long de son parcours.
Il a découvert assez tôt ses incroyables capacités vocales. A 15 ans, Il sait déjà hiérarchiser ses désirs : il écrit son 1er titre. 3 ans plus tard, il décide de prendre des cours de chant mais pas avec n’importe qui.
Ce sera Jean-Pierre Chatellier son professeur de chant, tant qu’à faire, autant choisir parmi les meilleurs. Ainsi, dans ce rapport au maître, il trouvera en cet homme plus qu’un soutien. Il sera vivement encouragé par celui-ci pour participer à des concours de chants et plusieurs premières parties dont celle de Nilda Fernandez, Indra et bien d’autres artistes.
Le public, tout comme les journalistes, reconnaissent en lui «une révélation artistique incroyable» notamment lors de la sortie de son album «Exdy».
Le grand tournant de sa vie prendra son élan en 1995, année durant laquelle Alexandre Chassagnac participera à une tournée internationale qui le mènera en Angleterre puis, en Inde ou il tombera littéralement sous le charme de la culture qu’il y découvre.
Il sera séduit par plusieurs aspects de cette société entre autre des préceptes bouddhiques. Depuis, la pratique bouddhiste fait partie intégrante de sa vie.
C’est aussi à cette même période que sort son album « Prémonition ». Aussi paradoxal que cela puisse paraître, 1997 est aussi l’année durant laquelle il s’engagera dans l’armée. Il y rencontre de belles âmes dont une; avec laquelle il décidera d’écrire quelques chapitres de sa vie d’artiste. Le talent se niche dans les lieux les plus improbables. C’est lors de cette période à l’armée qu’il tisse des liens solides avec un artiste, chanteur-compositeur, originaire de Fort de France (Martinique) Stéphane Deriau Reine, neveu de la pianiste Gisèle Aubépine qui fut coach de Léo Ferré. Leur premier point commun : la précocité de leur intérêt pour la musique car Stéphane Deriau-Reine a lui aussi, démarré à l’âge de 4 ans ses études musicales sur les conseils avisés de sa marraine Gisèle Aubépine. Stéphane a su dès l’âge de 17 ans qu’il consacrerait sa vie à la musique. Stéphane Deriau Reine poursuivit ses cours au Centre Musical et Créatif de Nantes puis, s’orientera vers le jazz-fusion. Peu importe le style choisi. La musique rapproche les êtres quelle que soit leurs origines et, milieu social. Elle rend meilleur tant celui qui en est créateur que celui qui en reçoit les sublimes vibrations. Alexandre Chassagnac en porte pratiquement toutes les vertus, ce pourquoi il fut longtemps moqué est en fait sa plus grande force… Porté à la lumière par l’émission de télévision « incroyable talent saison 2 » sur M6, c’est avec une interprétation originale de la lettre à Élise y mêlant la marche Turque qu’il séduira au passage Gilbert Rozon. Celui-ci l’embarque aussitôt pour Montréal, ce qui lui donne l’opportunité de participer au Festival « Juste pour Rire en 2008 » dans le spectacle Maboul un extraordinaire cabaret. A son retour, Alexandre sera remarqué dans de nombreux reportages qui lui seront consacrés. Il enchaîne plusieurs scènes françaises, des premières parties (Calogero, Julien Doré…). Invité par Fabienne Thibault au théâtre du châtelet, et Olivier Villa qui le mènera à l’Olympia. Toutes les portes s’ouvrent devant lui, même celles du Casino de Paris. Il voyage en Chine, au Québec, partout où on l’acclame il ira …. Chanteur lyrique capable de séduire les rockeurs les plus endurcit, il réussira à faire se retourner Louis Bertignac lors de la saison 2 de The Voice.
Quand on voit Alexandre Chassagnac sur scène pour la première fois, il est inimaginable que celui-ci puissent cumuler autant de talents et de vies à la fois. Personne ne pourrait croire qu’il a été engagé dans l’armée pendant 11 années. Le guerrier silencieux, artiste aux forces multiples a été Caporal-Chef en Bosnie et en Guyanne avant d’être le fabuleux « Voice-Perfomer » de renom auquel on s’agripperait presque pour toucher de plus près cette merveilleuse grâce qui l’habite. Sa voix si particulière qui couvre quatre octaves et demie lui permet de passer facilement du baryton allant, au plus près, de celle du ténor avec la faculté de basculer, en un claquement de doigt, vers celle du soprano. Une voix qu’il peut tour à tour d’être mettre au service d’opéras avec un fluide passage au registre de la variété. Cette voix est son cachet, sa marque de fabrique, il en a d’ailleurs fait un label. C’est au studio NSP Record qu’il donne des Master Class à de futurs talents bienheureux de l’avoir pour guide ! Alexandre Chassagnac est directeur artistique à NSP Record. C’est un expert dans son domaine : il est professionnel et généreux. Ce n’est pas du tout incompatible. Cela fait de lui, tout simplement, une âme bienveillante attentive aux autres. C’est de là qu’il puise la force de parfaire l’humanité dans laquelle il évolue. Il ne s’en vente pas du tout, ce n’est ni son genre ni le style d’homme. Alexandre Chassagnac est non seulement, parrain d’un petit orphelin de 12 ans dénommé Tony mais en plus, il contribue activement à la transformation pérenne de la vie des enfants de l’orphelinat «l’arbre de vie des enfants du Bénin», sans pour autant, en faire une intempestive publicité.
« Être un homme, c’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde. » disait Antoine de Saint Exupéry dans Terre des Hommes (1939) et c’est aussi la citation préférée dans sa ville d’origine. Alexandre Chassagnac me rappelle ce milliardaire dont je soulignais l’humilité qui rétorquait à mes propos : « le business n’aime pas le bruit » ! En y réfléchissant bien, non, il n’y a pas que le business qui n’aime pas le bruit il y a la gentillesse aussi. La gentillesse chevillée au corps d’Alexandre Chassagnac. Un héritier de l’amour qui ne se pose pas de question. Il agit là où il le faut et, quand il faut ! Vivre de sa passion, parcourir le monde. Aimer toujours, aimer encore et encore…. Tant que le souffle est là !