Il existe des êtres dont la présence, même silencieuse, éclaire un village entier.
Des femmes dont la bonté n’est pas un geste, mais une respiration naturelle.
Des âmes dont la longévité n’est pas qu’un chiffre, mais une preuve de mission accomplie sur Terre.
Mame Codou, illustre figure Sérère, s’est éteinte le samedi 29 novembre 2025, à l’âge sacré de 102 ans (au seuil de ses 103 ans), au Sénégal où elle a vécu toute sa vie.
Et pourtant, en vérité, elle ne s’est pas éteinte : elle s’est levée dans la lumière.
Une présence qui guérissait, même sans les mains
Dans sa famille, dans son village, dans toutes les vies qu’elle a traversées, Mame Codou n’était pas seulement une doyenne.
Elle était une guérisseuse, une femme de transmission, gardienne silencieuse de savoirs anciens — Sérère dans l’âme, universelle dans la grâce.
Sa petite-fille, Mamyta, membre de la rédaction de MATTAI MAGAZINE, lui avait d’ailleurs consacré en 2022 un article devenu aujourd’hui presque prémonitoire:
« Mame Codou, une illustre guérisseuse Sérère. Un rituel après chaque récolte… »
Une femme qui aimait, une femme aimée
Chaque fois qu’elle me voyait, son visage s’illuminait.
Elle priait pour moi sans jamais se lasser, avec une intensité qui dépassait les mots.
Et je l’ai aimé aussi. Intensément.
Je l’aimerais toute ma vie tant elle m’a marquée par sa bienveillance.
La vibration du départ: un signe, un lien, un appel.
À l’heure exacte où elle quittait son corps, j’ai ressenti un malaise, un appel puissant.
Sans le savoir, je me suis couchée au moment même où elle commençait son voyage.
Ma pensée est allée vers ma propre grand mère.
Et ce jour-là, le 29 novembre 2025, un portail énergétique 9-9-9 s’ouvrait: renouveau, fin de cycle, ouverture d’un autre plan.
Une vie qui ne se termine pas: elle continue.
Elle laisse derrière elle un héritage de douceur, d’humilité, de force tranquille.
Et pour vous tous, qui l’avez aimée et qui avez été aimée par elle,
elle restera un visage de lumière, un cœur qui prie encore, un souffle discret qui vous accompagne.
Pour Mame Codou
Que son retour à la Source soit doux.
Que son nom soit honoré comme celui des femmes-médecines.
Et qu’elle continue de veiller depuis l’invisible.
A la famille “LAT GARANG de MAKADJ”, toute l’équipe des rédacteurs de mattaimagazine.com présentent leurs sincères condoléances.